Historique


Kasba: la fondation
En 1997, un échevin, Monsieur Wiard, Echevin des travaux, mais aussi Echevin de la culture, propose un espace destiné à des artistes dans un complexe de logements sociaux de la commune bruxelloise de Watermael-Boitsfort.
L’initiative est rare. Le collège approuve. C’ est encore plus rare.
C’est ainsi que quatre jeunes femmes prennent possession des lieux pour en faire un atelier destiné à la gravure. Le projet est généreux, enthousiaste, ambitieux, à l’image des artistes fraîchement sorties d’écoles d’art et qui veulent se lancer dans la carrière.
Les objectifs sont clairs: partager son savoir … et son matériel, défendre un art trop souvent considéré comme mineur, s’ouvrir aux autres artistes qui n’ont pas la chance de pouvoir utiliser un atelier que, très vite, tout le monde envie.
Bianca Biji, Maryline Coppée, Laurence Defaux et Vanessa Popovitch ont de l’ambition, des projets plein la tête mais peu de moyens.
Elles sont rapidement rejointes par Jean-Pierre Lipit, sa presse taille-douce et son matériel de lithographie.
L’atelier de gravure et de lithographie voit le jour.
Peu après, Jean Coulon et son matériel de typographie y trouve une place.
L’atelier est complet, fonctionnel. L’aventure peut commencer. Elle dure depuis vingt ans.
Au fil des ans, l’équipe a changé. Des graveurs sont partis, remplacés par d’autres. De cinq, nous avons fait la place pour sept.
L’objectif de l’atelier demeure: partage des savoirs et des compétences, volonté d’échanger, de rencontrer, de diffuser, d’aller voir ailleurs et d’accueillir.
Kasba: le lieu
L’atelier est situé dans un bâtiment construit avec des matériaux de récupération de l’exposition universelle de 1910. Il a un aspect hétéroclite qui n’est pas passé inaperçu aux yeux des habitants du quartier qui, bien qu’aucun d’entre eux n’ait jamais visité le Maroc, l’ont rapidement appelé la « casbah ». En effet, la cour intérieure, les escaliers extérieurs menant aux terrasses, les loggias, les briques vernissées lui donnent un aspect méditerranéen qui le distingue nettement de l’habitat traditionnel de nos régions.
Quand il s’est agi de trouver un nom à l’atelier, le choix a été vite fait. C’était sans compter avec les libertés orthographiques concédées par les nouvelles locataires. Casbah est devenu KASBA.
Aujourd’hui, dans bien des coins du monde, grâce à son activité, à la diffusion de ses éditions, des gens connaissent l’atelier de gravure et lithographie Kasba.
Il est situé dans un quartier où de nombreux lieux culturels ont fleuri ces dernières années:
galerie Verhaeren, café théatre La Dolce Vita, le Nouveau Théatre du Méridien, les Ateliers de Jolymont, la Fondation Jéphan de Villier, l’Escarpolette, les Sentiers Tartares.
Vidéos
quelques archives vidéos sont visibles sur la page vidéos
ils ont été membres de Kasba
au cours de ces nombreuses années KASBA a vu travailler de nombreux artistes dans son atelier:
Marilyne Coppée
Sylvie Coulon
Paul Dumont
Gwénaël Guégan
Aagje Ingels
Laurence Léonard
Jocelyne Louckx
Johanna Matlet
Vanessa Popovitch
Hubert Teheux
Jean-Michel Uyttersprot
Ils ont collaboré à une édition KASBA
Thomas Amerlinck | Estelle Lacombe |
Victor Barros | Ania Lemin |
Cyril Bihain | Johanna Lottenburger |
Juan Candon | Iris Miranda |
Roby Comblain | Fred Penelle |
Kikie Crévecoeur | Maud Richard |
Sabine Delahaut | Arnaud Rochard |
Petrus De Man | Carl Roosens |
Roger Dewint | Martine Souren |
Vincent Dezeuze | Hélène Taquet |
Bilitis Farrenry | Nathalie Tousnakhoff |
Isabelle Happart | Melissa Treve |
Jacques Jauniaux | Anne Valkenborgh |
Julia Jedwab | Hans Van Dijck |
Ekin Kirimkan |