KASBA avec ou sans sucre?
La « glucidomanie » a contaminé différents membres de l’atelier qui se sont mis activement au sucre! Mais n’ayez crainte pour leur santé, caries et diabète sont bien loin car quand on dit « sucre » dans un atelier de gravure ce n’est pas au moment de prendre son café, mais bien à celui de graver sa plaque…
En effet, la gravure au sucre est une technique de gravure.
Tout d’abord (et en schématisant), on dessine sur une plaque au pinceau ou à la plume avec un sirop composé généralement d’eau, de sucre et d’encre de Chine.
Ensuite on couvre la plaque dessinée avec du vernis. Une fois le vernis sec, on plonge enfin la plaque dans de l’eau chaude où le sucre se dissout emportant avec lui le vernis qui le recouvrait.
Les endroits que l’on avait dessinés sont alors à nu, le reste de la plaque étant toujours recouverte par le vernis.
On peut, pour terminer, mordre dans l’acide, avec ou sans aquatinte.
Voici en tout cas le procédé suivi par Gilles:
De leurs côtés, soucieux de leurs lignes, Anne-Françoise et Nicolas ont testé des techniques de sucre… sans sucre.
En détournant une gouache spéciale de sérigraphie pour Anne-Françoise:
Et en testant un petit mélange de son invention (entre-autre gomme arabique, fiel de bœuf et gouache) pour Nicolas:
Ci-dessus la plaque de zinc avec des réserves de blanc faites au marqueur permanent, le dessin au sucre sans sucre, et la couche de vernis.
Ci-dessous la plaque dans son bain d’acide, et puis quelques petites retouches au vernis avant une deuxième morsure.
Et enfin le résultat final:
En enfin Jean-Pierre a exhumé de sa réserve personnelle une mixture vieille de plus de quarante ans à la composition tenue secrète…
Histoire à suivre 😉
Article cuisiné par Nicolas Mayné
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