Fortement inspirée par sa gravure réalisée pour la dernière édition KASBA Machine à rêver, hommage à Jean Coulon, Élisabeth nous a concocté,dans le prolongement du thème, ces quelques nouvelles gravures:
(Et sa gravure pour l’édition KASBA qui a lancé le thème):
Un thème en appelant un autre, notre graveuse Pop qui ne manque pas de pep’s a glissé des Machines à rêver aux Télés atomiques:
Et maintenant?
Insatiable et avide de nouveaux horizons, Élisabeth s’est lancé corps et âme dans un nouveau projet radicalement différent, et surtout, d’envergure… affaire à suivre!
« Carnations » est une série de pointes-sèches, présentée au Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée de La Louvière en décembre dernier, et proposée au regard du visiteur bruxellois le week-end des 4 et 5 mai 2024 dans le cadre d’atelier in beeld, open studio days.
Voilà 50 ans que Jean-Pierre Lipit a commencé la gravure, et pour l’occasion il vous propose de venir découvrir 50 gravures (une par année) à KASBA – atelier de gravure et lithographie (son lieu de travail depuis 1997).
| EXPO DU 10 AU 19 MARS 2023 | La gravure ne connais pas les frontières, et l’atelier KASBA sert aussi parfois de refuge bruxellois pour des artistes étrangers. C’est le cas d’Estelle Lacombe, artiste française qui a souvent élu temporairement domicile dans notre atelier, nouant une amitié et une complicité artistique avec Jean-Pierre Lipit.
L’atelier, c’est un endroit de travail, on se met à sa table, on grave, on imprime. Mais un Atelier collectif, comme KASBA, c’est aussi un lieu de rencontres, où souvent naissent des amitiés, qui parfois se transforment en collaboration. C’est le cas pour un souffle une lame, édition née de la rencontre à l’atelier de Chris Delville et Gilles Hébette.
Méfiez- vous des aubergistes, résistez à la tentation ! Voilà ce à quoi on vous met en garde dans cette légende datant de 1090 née sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Basée sur la version de Santo Domingo de la Calzava ramenée dans ses valises par un Jean-Pierre Lipit baroudeur et habilement revisitée par Anne Versailles, cette édition KASBA reprend les gravures de:
Et nous sommes heureux de vous la faire découvrir, ainsi que d’autres gravures des artistes participants, lors de cette exposition qui se tiendra du 04 au 19 septembre aux Écuries de la Maison Haute à Watermael-Boitsfort.
Écuries de la Maison Haute place Antoine Gilson 3 1170 Watermael-Boitsfort
Vernissage:
vendredi 03 septembre, de 18h30 à 21h
Exposition visible du 04 au 19 septembre:
JE & VE: 17h > 20h ME & SA: 13h > 18h DI: 10h > 16h
Et enfin, n’hésitez pas à vous rendre sur notre page « éditions«
« Carnations » est une série de pointes-sèches, présentée au Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée de La Louvière en décembre dernier, et proposée au regard du visiteur bruxellois le week-end des 4 et 5 mai 2024 dans le cadre d’atelier in beeld, open studio days.
Voilà 50 ans que Jean-Pierre Lipit a commencé la gravure, et pour l’occasion il vous propose de venir découvrir 50 gravures (une par année) à KASBA – atelier de gravure et lithographie (son lieu de travail depuis 1997).
Comme chaque année, l’atelier KASBA vous propose son Kasbarché de Noël, Des gravures et Lithographies originales pour tous les budgets, le tout dans une ambiance conviviale
L’Atelier KASBA est heureux de vous proposer l’exposition « Mare Tranquilitatis » reprenant les dernières gravure d’Élisabeth Bronitz. Mais ne vous fiez peut-être pas trop à ce titre trompeusement serein, car en mer tout le monde sait ce que le calme annonce…
| EXPO DU 10 AU 19 MARS 2023 | La gravure ne connais pas les frontières, et l’atelier KASBA sert aussi parfois de refuge bruxellois pour des artistes étrangers. C’est le cas d’Estelle Lacombe, artiste française qui a souvent élu temporairement domicile dans notre atelier, nouant une amitié et une complicité artistique avec Jean-Pierre Lipit.
En gravure, l’impression en plusieurs couleurs nécessite logiquement une matrice par couleur. La technique du bois perdu n’a besoin que d’une seule matrice, mais ne nous laissons pas abuser par cette dénomination trompeuse car, comme nous le verrons, le bois n’est pas perdu pour tout le monde.
Pour commencer, il faut dire que cette technique n’a pas que des avantages. On sera par exemple limité dans la répartition des couleurs et il est impératif de penser ces contraintes avant de commencer.
En effet, le bois étant progressivement creusé pour imprimer chaque couleur, il n’y a pas de retour en arrière possible. Voilà pourquoi on parle de « bois perdu ».
Mais restons simple. Restons clair (et oublions les graveurs aventureux qui se lancent dans des expériences hasardeuses, compliquées et hors des sentiers battus).
Après avoir dessiné son sujet sur la planche et déterminé les couleurs et leur nombre ainsi que l’ordre dans lequel elles vont apparaître, on procède systématiquement de la manière suivante:
Tout d’abord on creuse ce qui doit rester blanc et on imprime la première couleur A (le rose dans le cas qui nous occupe ci dessous, avec Élisabeth Bronitz)
À noter: c’est le moment de déterminer le nombre d’exemplaires suffisants à imprimer en pensant, je me répète, qu’il n’y aura pas de retour en arrière et qu’il arrive des accidents tels qu’un repérage défaillant ou le choix d’une couleur inappropriée .
Élisabeth grave sa plaque.
La première étape, l’impression de la couleur A
Après la première impression, on continue à creuser!
Ce qui est creusé à cette étape est ce qui doit rester de la couleur A au final.
Élisabeth continue à creuser
Les plaques sont prêtes pour l’étape suivante!
On peut imprimer alors la couleur B.
Continuer ainsi jusqu’à la dernière couleur (ci-dessous la troisième et dernière couche en noir).
Couleur A: le rose – couleur B: Le gris – Couleur C: le noir
Et puis répéter l’action avec d’autre plaques 😉
Avant / après: tout d’abord la première impression en rose, ensuite la plaque regravée pour la deuxième couche.
Après le rose + la surimpression en gris et enfin la dernière couche de noir.
Gravures de la série série « Nu, jeu de références à l’art »… papier vélin 28,5×38,5cm, 3 couleurs, 2021 d’Élisabeth Bronitz
Remarques:
On commence généralement par une couleur claire et on va progressivement vers les couleurs les plus sombres.
Ne pas oublier de laisser sécher chaque couleur avant de passer à la couleur suivante.
On peut utiliser des couleurs transparentes (ou pas) puisque à chaque passage il y a superposition de couleurs.
Après avoir creusé plusieurs fois, il ne reste généralement que ce qui constituera la structure du sujet, les traits.
On peut imaginer, quand on a bien assimilé la technique, d’utiliser deux matrices au lieu d’une (couleur chaude et couleur froide par exemple).
La technique du bois perdu peut aussi s’appliquer à toutes les autres techniques en taille d’épargne, on parlera alors de Lino perdu ou encore de gomme perdue.
Conclusion: Comme pour le pain du même nom, vous voyez bien que le bois n’est pas « perdu ». Quand tout c’est bien passé, c’est plutôt le contraire.
Voici quelques exemples de bois perdus de nos autres membres:
Les pérégrinations lithographiques de Nicolas l’ont mené à tenter la quadrichromie (impression en quatre couleurs)… Et pour ce faire, quoi de mieux comme sujet que son jardin!
Le samedi 5 mai 2018, dans le cadre de leur exposition commune, Philippe Tardy et notre regretté ami Jean Coulon faisaient, devant un public conquis, une démonstration d’impression de leurs gravures (Ces démonstrations se faisaient dans le cadre de Drukdrukdruk).
Après nous être intéressé longuement au repérage en lithographie dans notre article « de fil en aiguille : le repérage à l’aiguille », voici la suite où nous nous intéressons (vidéo à l’appui) à la technique de la lithographie couleur « façon Lipit ». En lithographie traditionnelle, on utilise une pierre par couleur mais il est possible de procéder autrement. … Lire la suite
En lithographie comme ailleurs, toutes les impressions couleurs demandent un repérage précis. À l’atelier KASBA, nous pratiquons le repérage à l’aiguille. Il a l’avantage notamment de pouvoir utiliser des papiers plus grands que la pierre.
En gravure, l’impression en plusieurs couleurs nécessite logiquement une matrice par couleur. La technique du bois perdu n’a besoin que d’une seule matrice, mais ne nous laissons pas abuser par cette dénomination trompeuse car, comme nous le verrons, le bois n’est pas perdu pour tout le monde.
La « glucidomanie » a contaminé différents membres de l’atelier qui se sont mis activement au sucre! Mais n’ayez crainte pour leur santé, caries et diabète sont bien loin car quand on dit « sucre » dans un atelier de gravure ce n’est pas au moment de prendre son café, mais bien à celui de graver sa plaque…