Quelques nouvelles gravures d’Élisabeth

Quelques nouvelles gravures d’Élisabeth

Souvent un brin déjantées, mais toujours résolument pop, voici quelques dernières gravures d’Élisabeth Bronitz!

Les nus perdus

On commence par les quelques bois perdus, Élisabeth réinterprétant dans cette série des nus connus.

Vous pouvez retrouver le processus de création de ces xylographies dans notre article « à bois perdu »

Les machines à rêver

Fortement inspirée par sa gravure réalisée pour la dernière édition KASBA Machine à rêver, hommage à Jean Coulon, Élisabeth nous a concocté,dans le prolongement du thème, ces quelques nouvelles gravures:

(Et sa gravure pour l’édition KASBA qui a lancé le thème):

Des TV explosives

Un thème en appelant un autre, notre graveuse Pop qui ne manque pas de pep’s a glissé des Machines à rêver aux Télés atomiques:

Et maintenant?

Insatiable et avide de nouveaux horizons, Élisabeth s’est lancé corps et âme dans un nouveau projet radicalement différent, et surtout, d’envergure… affaire à suivre!

Article réalisé par Nicolas Mayné


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Exposition de l’édition du Pendu Dépendu

Exposition de l’édition du Pendu Dépendu

Méfiez- vous des aubergistes, résistez à la tentation ! Voilà ce à quoi on vous met en garde dans cette légende datant de 1090 née sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle.

Basée sur la version de Santo Domingo de la Calzava ramenée dans ses valises par un Jean-Pierre Lipit baroudeur et habilement revisitée par Anne Versailles, cette édition KASBA reprend les gravures de:

Élisabeth Bronitz, Jean Coulon, Chris Delville, Gilles Hébette, Ludmila Krasnova, Jean-Pierre Lipit, Max Lapiower, Nicolas Mayné et Anne-Françoise Quoitin.

Avec une mise en page d’Herman Lampaert.

​Et nous sommes heureux de vous la faire découvrir, ainsi que d’autres gravures des artistes participants, lors de cette exposition qui se tiendra du 04 au 19 septembre aux Écuries de la Maison Haute à Watermael-Boitsfort.

Écuries de la Maison Haute
place Antoine Gilson 3
1170 Watermael-Boitsfort

Vernissage:

vendredi 03 septembre, de 18h30 à 21h

Exposition visible du 04 au 19 septembre:

JE & VE: 17h > 20h
ME & SA: 13h > 18h
DI: 10h > 16h

Et enfin, n’hésitez pas à vous rendre sur notre page « éditions« 

Article réalisé par Nicolas Mayné


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À bois perdu

À bois perdu

En gravure, l’impression en plusieurs couleurs nécessite logiquement une matrice par couleur. La technique du bois perdu n’a besoin que d’une seule matrice, mais ne nous laissons pas abuser par cette dénomination trompeuse car, comme nous le verrons, le bois n’est pas perdu pour tout le monde.

Pour commencer, il faut dire que cette technique n’a pas que des avantages. On sera par exemple limité dans la répartition des couleurs et il est impératif de penser ces contraintes avant de commencer.

En effet, le bois étant progressivement creusé pour imprimer chaque couleur, il n’y a pas de retour en arrière possible.
Voilà pourquoi on parle de « bois perdu ».

Mais restons simple. Restons clair (et oublions les graveurs aventureux qui se lancent dans des expériences hasardeuses, compliquées et hors des sentiers battus).

Après avoir dessiné son sujet sur la planche et déterminé les couleurs et leur nombre ainsi que l’ordre dans lequel elles vont apparaître, on procède systématiquement de la manière suivante:

  1. Tout d’abord on creuse ce qui doit rester blanc et on imprime la première couleur A (le rose dans le cas qui nous occupe ci dessous, avec Élisabeth Bronitz)

À noter: c’est le moment de déterminer le nombre d’exemplaires suffisants à imprimer en pensant, je me répète, qu’il n’y aura pas de retour en arrière et qu’il arrive des accidents tels qu’un repérage défaillant ou le choix d’une couleur inappropriée .

Élisabeth grave sa plaque.

La première étape, l’impression de la couleur A

  1. Après la première impression, on continue à creuser!

Ce qui est creusé à cette étape est ce qui doit rester de la couleur A au final.

Élisabeth continue à creuser

Les plaques sont prêtes pour l’étape suivante!

  1. On peut imprimer alors la couleur B.
  1. Continuer ainsi jusqu’à la dernière couleur (ci-dessous la troisième et dernière couche en noir).

Couleur A: le rose – couleur B: Le gris – Couleur C: le noir

Et puis répéter l’action avec d’autre plaques 😉

Avant / après: tout d’abord la première impression en rose, ensuite la plaque regravée pour la deuxième couche.

Après le rose + la surimpression en gris et enfin la dernière couche de noir.

Gravures de la série série « Nu, jeu de références à l’art »… papier vélin 28,5×38,5cm, 3 couleurs, 2021 d’Élisabeth Bronitz

Remarques:

  • On commence généralement par une couleur claire et on va progressivement vers les couleurs les plus sombres.
  • Ne pas oublier de laisser sécher chaque couleur avant de passer à la couleur suivante.
  • On peut utiliser des couleurs transparentes (ou pas) puisque à chaque passage il y a superposition de couleurs.
  • Après avoir creusé plusieurs fois, il ne reste généralement que ce qui constituera la structure du sujet, les traits.
  • On peut imaginer, quand on a bien assimilé la technique, d’utiliser deux matrices au lieu d’une (couleur chaude et couleur froide par exemple).
  • La technique du bois perdu peut aussi s’appliquer à toutes les autres techniques en taille d’épargne, on parlera alors de Lino perdu ou encore de gomme perdue.

Conclusion: Comme pour le pain du même nom, vous voyez bien que le bois n’est pas « perdu ». Quand tout c’est bien passé, c’est plutôt le contraire.

Voici quelques exemples de bois perdus de nos autres membres:

Jean-Pierre Lipit:

Gilles Hébette:

Élisabeth Bronitz:

Et de Lino perdu

Nicolas Mayné :

À partir d’une plaque:

Et à partir de deux plaques:

À découvrir aussi, les vidéos « à bois perdu » avec Gilles Hébette:

Article réalisé par Jean-Pierre Lipit (texte) et Nicolas Mayné.


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