À KASBA Gilles s’est mis à imprimer une carte bancaire un peu particulière. Par contre n’essayez pas de retirer de l’argent avec, car cette carte est faite pour célébrer un anniversaire!
En effet, en mai la Banque Nationale de Belgique (fondée par une loi le 5 mai 1850) fêtera son anniversaire… Dans l’idée de renouer avec une technique d’impression traditionnelle, mais néanmoins « encrée » dans le présent, Le Musée de la Banque Nationale de Belgique a commandé à Gilles Hébette, non pas l’impression de billets (hélas), mais bien celle d’une carte d’anniversaire!
Et le jeudi 5 mai, dans le cadre de la nuit des musées, Gilles et Chris sortiront la KASBAmobile et vous proposeront de venir au Musée de la Banque Nationale imprimer vous-même votre propre exemplaire de cette carte gravée !
Durant cette soirée, les activités sont gratuites, mais vous devez réserver à l’avance des billets par tranche horaire et par activité (visite guidée ou atelier).
« Carnations » est une série de pointes-sèches, présentée au Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée de La Louvière en décembre dernier, et proposée au regard du visiteur bruxellois le week-end des 4 et 5 mai 2024 dans le cadre d’atelier in beeld, open studio days.
Voilà 50 ans que Jean-Pierre Lipit a commencé la gravure, et pour l’occasion il vous propose de venir découvrir 50 gravures (une par année) à KASBA – atelier de gravure et lithographie (son lieu de travail depuis 1997).
| EXPO DU 10 AU 19 MARS 2023 | La gravure ne connais pas les frontières, et l’atelier KASBA sert aussi parfois de refuge bruxellois pour des artistes étrangers. C’est le cas d’Estelle Lacombe, artiste française qui a souvent élu temporairement domicile dans notre atelier, nouant une amitié et une complicité artistique avec Jean-Pierre Lipit.
L’atelier, c’est un endroit de travail, on se met à sa table, on grave, on imprime. Mais un Atelier collectif, comme KASBA, c’est aussi un lieu de rencontres, où souvent naissent des amitiés, qui parfois se transforment en collaboration. C’est le cas pour un souffle une lame, édition née de la rencontre à l’atelier de Chris Delville et Gilles Hébette.
L’atelier KASBA rend hommage à Jean Coulon disparu en octobre 2020, et vous propose de découvrir sa dernière édition collective MACHINE À RÊVER, ainsi qu’une rétrospective du travail de ce buriniste de talent.
La lenteur et la réflexion font intimement partie de mon inspiration. Je sais que mes images seront vues à gauche, à droite, montrées à des enfants, des vieux, des gens de toutes les couches sociales qui vivent et vibrent dans leurs sphères…
Je leur parle, à ces gens, mais eux me répondent, je ne suis alors qu’une antenne, je les capte comme si leur existence me tombait dessus. Je m’y promène sans pessimisme pourtant, n’étant qu’un tout petit atome dans la marée, déjà si heureux d’être en vie.
Jean Coulon, juin 2020
Petite biographie
Né à Bruxelles en 1947, Jean Coulon nous a quitté le 07 octobre 2020.
Diplômé de l’option de gravure à la Cambre – Bruxelles, Jean était aussi comédien et musicien (tuba), initié au jazz il a parcouru le monde avec des troupes de théâtre entre 1980 et 2004.
Sa joie de vivre, son entrain, son exigence artistique et technique ont ponctué la vie de l’atelier KASBA entre 2000 et 2020.
Machine à rêver: une édition et une exposition
Chaque année les membres de l’atelier KASBA, aidés d’artistes invités, mobilisent leurs talents autour de la création d’une édition. En 2021 nous avons décidé de rendre hommage à Jean en choisissant le thème « Machine à rêver », thème qui résumait pour nous à merveille l’univers de notre ami trop tôt disparu.
Après quelques pérégrinations dues à la crise sanitaire, c’est en mai 2022 que nous avons décidé de faire découvrir au public notre édition, ainsi qu’une exposition rétrospective des gravures de Jean:
Vernissage vendredi 6 mai à 18h Exposition du 07 au 15 mai 2022 Uniquement les samedis et dimanches de 14h à 18h
Septembre 1980, terrasse de la Maison Haute, Boitsfort. Je tombe nez à nez avec un comique déguisé en troufion de la guerre 40. Armé d’un improbable instrument à vent, la gueule fendue d’un large sourire, c’est Jean Coulon, l’autre Jean Coulon. Je connaissais le travail du graveur, je découvre le comédien. Ce jour là, il est là pour faire la fête à un ami que la commune met à l’honneur. Car Jean aime la fête. Jean aime faire rire. Jean aime les farces. C’est un clown, un pitre, un musicien farfelu, un saltimbanque, un bateleur (quarante ans plus tard, au même endroit, moins vaillant sans doute, il remettra ça pour moi, en vieux copain car c’est aussi un ami fidèle). Le lendemain, il retournera se pencher sur sa plaque de cuivre, sérieux comme un pape, concentré sur son travail, loin du monde de la nuit et du spectacle, parti sur les chemins infinis de son imagination, retrouvant ses élucubrations graphiques, ses machines infernales, ses instruments de musique étonnants, détonnants. Après plus de vingt années de présence continue à l’atelier Kasba, Jean laisse un grand vide. Son immense connaissance du métier, sa longue expérience, sa volonté constante de partager ses acquis mais aussi son éternelle bonne humeur nous manque. Nous, membres de l’atelier et amis graveurs, sommes heureux de lui rendre un hommage mérité. Cette édition «machine à rêver» lui aurait été comme un gant. Qui sait ce que ce thème lui aurait inspiré comme folle envolée graphique.
L’atelier Kasba est le lieu des rencontres, des confrontations, des expositions qui sont si stimulants et nous permettent d’échanger des avis sur bien d’autres sujets que la gravure…
« Un jour nous avons de concert imaginé la réalisation d’une gravure à deux mains. Comment procéder? Quelles limites se fixer? Comme tout jeu qui se respecte, celui-ci nécessite des règles…
L’atelier KASBA rend hommage à Jean Coulon, et vous propose de découvrir sa dernière édition MACHINE À RÊVER, ainsi qu’une rétrospective du travail de ce buriniste de talent.
Le samedi 5 mai 2018, dans le cadre de leur exposition commune, Philippe Tardy et notre regretté ami Jean Coulon faisaient, devant un public conquis, une démonstration d’impression de leurs gravures (Ces démonstrations se faisaient dans le cadre de Drukdrukdruk).
Il est rare de pouvoir assister à l’histoire complète d’une gravure, de l’apparition d’une idée, à l’impression finale . Dans cet article, Jean Coulon partage avec nous la genèse de son burin pour la prochaine édition Chaud Froid de l’Atelier KASBA
Méfiez- vous des aubergistes, résistez à la tentation ! Voilà ce à quoi on vous met en garde dans cette légende datant de 1090 née sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle.