« Un jour nous avons de concert imaginé la réalisation d’une gravure à deux mains. Comment procéder? Quelles limites se fixer? Comme tout jeu qui se respecte, celui-ci nécessite des règles…

Donc nous décidons:

1/ de tirer au sort pour savoir qui commence. Je serai le premier, à charge pour lui de terminer le travail.

2/ que chacun marchera sur les chemins chers à l’autre. Il s’occupera donc des personnages éventuels, de la foule peut-être et moi des instruments de musique.

J’imagine alors une espèce de forêt d’instruments à vent qui se terminent à leur extrémité en branches pour en faire des arbres en lui laissant, aux pieds de ceux-ci l’espace nécessaire pour y étaler ses fantasmes.

Une fois de plus facétieux, son tour venu, il s’empresse de retourner la plaque et donc les branches deviennent des racines et les personnages s’échappent dans les cieux.

Du Jean Coulon pur jus! »

Jean-Pierre Lipit

Cette gravure est mise en vente au profit de l’atelier et sera visible lors de l’exposition « Machine à rêver, hommage à Jean Coulon » du 07 au 15 mai 2022


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