Une carte bancaire particulière

Une carte bancaire particulière

À KASBA Gilles s’est mis à imprimer une carte bancaire un peu particulière. Par contre n’essayez pas de retirer de l’argent avec, car cette carte est faite pour célébrer un anniversaire!

En effet, en mai la Banque Nationale de Belgique (fondée par une loi le 5 mai 1850) fêtera son anniversaire… Dans l’idée de renouer avec une technique d’impression traditionnelle, mais néanmoins « encrée » dans le présent, Le Musée de la Banque Nationale de Belgique a commandé à Gilles Hébette, non pas l’impression de billets (hélas), mais bien celle d’une carte d’anniversaire!

Et le jeudi 5 mai, dans le cadre de la nuit des musées, Gilles et Chris sortiront la KASBAmobile et vous proposeront de venir au Musée de la Banque Nationale imprimer vous-même votre propre exemplaire de cette carte gravée !

Durant cette soirée, les activités sont gratuites, mais vous devez réserver à l’avance des billets par tranche horaire et par activité (visite guidée ou atelier).

Et pour finir, la KASBAmobile 😁

Article réalisé par Nicolas Mayné


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Machine à Rêver: hommage à Jean Coulon

Machine à Rêver: hommage à Jean Coulon

L’atelier KASBA rend hommage à Jean Coulon disparu en octobre 2020, et vous propose de découvrir sa dernière édition collective MACHINE À RÊVER, ainsi qu’une rétrospective du travail de ce buriniste de talent.

La lenteur et la réflexion font intimement partie de mon inspiration. Je sais que mes images seront vues à gauche, à droite, montrées à des  enfants, des vieux, des gens de toutes les couches sociales qui vivent et vibrent dans leurs sphères…

Je leur parle, à ces gens, mais eux me répondent, je ne suis alors qu’une antenne, je les capte comme si leur existence me tombait dessus. Je m’y promène sans pessimisme pourtant, n’étant qu’un tout petit atome dans la marée, déjà si heureux d’être en vie.

Jean Coulon, juin 2020

Petite biographie

Né à Bruxelles en 1947, Jean Coulon nous a quitté le 07 octobre 2020.

Diplômé de l’option de gravure à la Cambre – Bruxelles, Jean était aussi comédien et musicien (tuba), initié au jazz il a parcouru le monde avec des troupes de théâtre entre 1980 et 2004.

Sa joie de vivre, son entrain, son exigence artistique et technique ont ponctué la vie de l’atelier KASBA entre 2000 et 2020.

Machine à rêver: une édition et une exposition

Chaque année les membres de l’atelier KASBA, aidés d’artistes invités, mobilisent leurs talents autour de la création d’une édition. En 2021 nous avons décidé de rendre hommage à Jean en choisissant le thème « Machine à rêver », thème qui résumait pour nous à merveille l’univers de notre ami trop tôt disparu.

Après quelques pérégrinations dues à la crise sanitaire, c’est en mai 2022 que nous avons décidé de faire découvrir au public notre édition, ainsi qu’une exposition rétrospective des gravures de Jean:

Vernissage vendredi 6 mai à 18h
Exposition du 07 au 15 mai 2022
Uniquement les samedis et dimanches de 14h à 18h

! Ouvert exceptionnellement le dimanche 15 mai à partir de 10 jusqu’à 18h, dans le cadre de Open atelierdagen voor beeldende kunst !

Atelier KASBA
rue de Middelbourg 126,
1170 Watermael-Boitsfort

Artistes ayant participé à l’édition:

Artistes de l’atelier:

Artistes invités

Évocation d’une amitié

Septembre 1980, terrasse de la Maison Haute, Boitsfort.
Je tombe nez à nez avec un comique déguisé en troufion de la guerre 40. Armé d’un improbable instrument à vent, la gueule fendue d’un large sourire, c’est Jean Coulon, l’autre Jean Coulon.
Je connaissais le travail du graveur, je découvre le comédien.
Ce jour là, il est là pour faire la fête à un ami que la commune met à l’honneur.
Car Jean aime la fête. Jean aime faire rire. Jean aime les farces.
C’est un clown, un pitre, un musicien farfelu, un saltimbanque, un bateleur (quarante ans plus tard, au même endroit, moins vaillant sans doute, il remettra ça pour moi, en vieux copain car c’est aussi un ami fidèle).
Le lendemain, il retournera se pencher sur sa plaque de cuivre, sérieux comme un pape, concentré sur son travail, loin du monde de la nuit et du spectacle, parti sur les chemins infinis de son imagination, retrouvant ses élucubrations graphiques, ses machines infernales, ses instruments de musique étonnants, détonnants.
Après plus de vingt années de présence continue à l’atelier Kasba, Jean laisse un grand vide.
Son immense connaissance du métier, sa longue expérience, sa volonté constante de partager ses acquis mais aussi son éternelle bonne humeur nous manque.
Nous, membres de l’atelier et amis graveurs, sommes heureux de lui rendre un hommage mérité.
Cette édition «machine à rêver» lui aurait été comme un gant.
Qui sait ce que ce thème lui aurait inspiré comme folle envolée graphique.

Jean-Pierre Lipit

Découvrir la gravure à quatre main réalisée par Jean Coulon et Jean-Pierre Lipit

L’atelier Kasba est le lieu des rencontres, des confrontations, des expositions qui sont si stimulants et nous permettent d’échanger des avis sur bien d’autres sujets que la gravure…

Jean Coulon, juin 2020
L’atelier KASBA vu par Jean Coulon

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Démonstration par J. Coulon et Ph. Tardy

Démonstration par J. Coulon et Ph. Tardy

Le samedi 5 mai 2018, dans le cadre de leur exposition commune, Philippe Tardy et notre regretté ami Jean Coulon faisaient, devant un public conquis, une démonstration d’impression de leurs gravures (Ces démonstrations se faisaient dans le cadre de Drukdrukdruk).

En 2022 l’atelier KASBA a décidé de rendre hommage à Jean Coulon (disparu en 2020), nous vous proposons de redécouvrir cet article paru en 2018 sur notre blog.

Nous commençons par l’impression d’un burin par Jean Coulon

Et nous continuons avec Philippe Tardy qui a imprimé quant à lui une de ses eaux-fortes sur un papier colorisé façon « Chine collé ».


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De fil en aiguille : la superposition des couleurs

De fil en aiguille : la superposition des couleurs

Après nous être intéressé longuement au repérage en lithographie dans notre article « de fil en aiguille : le repérage à l’aiguille », voici la suite où nous nous intéressons (vidéo à l’appui) à la technique de la lithographie couleur « façon Lipit ».

En lithographie traditionnelle, on utilise une pierre par couleur mais il est possible de procéder autrement.

C’est au fil de ses expérimentations que Jean-Pierre Lipit a imaginé une méthode qui ressemble à la technique du bois perdu, mais qui est, pour lui, plus libre et se pratique à l’envers.

Pas de panique, Lipit vous dit tout, et vous allez comprendre!

1) La couleur foncée

 Jean-Pierre commence par un petit rappel bien utile:

Pour le bois perdu, on va généralement des tons clairs vers les tons sombres et on termine par les traits, la structure de l’image.

>>> pour en savoir plus, découvrez notre article « à bois perdu » en cliquant ici.

En lithographie, je fais l’inverse. Je commence donc par dessiner la structure, la mise en place, les traits que j’imprime dans un ton généralement sombre [A]:

À gauche la pierre avec le dessin « structurel », et à droite l’impression de la première couche foncée [A]

2) On ajoute et on superpose

Alors que dans le bois perdu, on enlève de la matière au fil des impressions, ici, sans rien enlever sur la pierre, j’ajoute la matière qui donnera la couleur suivante [B]:

Ajout sur la pierre, à l’encre de dessin lithographique, de ce qui donnera la couleur [B]
impression de la couleur [B]
Résultat de l’impression de la couche plus claire [B] sur la couche foncée [A]

3) On enlève, on ajoute et… on superpose (encore)

Mais ce n’est pas tout! Nous parlions d’une technique plus libre car, contrairement au bois perdu, la pierre va permettre, à chaque nouvelle étape, d’enlever et/ou d’ajouter de la matière.

Je m’explique. Une fois la couleur [B] posée, on efface les parties qui doivent conserver cette couleur et on ajoute la matière qui va permettre l’ajout d’une couleur [C]

Avec, entre autre, un bâtonnet de pierre ponce, Jean-Pierre efface la partie du dessin qu’il ne souhaite pas conserver pour la couleur suivante [C]. Si il le souhaite, il pourra toujours, après passage de vinaigre sur la pierre, ajouter du dessin.
Impression de la troisième couche [C]
Et enfin, l’impression finale

Et que se passe-t-il après les trois passages?

On peut trouver sur l’impression finale:

– les couleurs A, B et C pures

– les superpositions des couleurs A et B

– les superpositions des couleurs A et C

– les superpositions des couleurs B et C,

– les superpositions des couleurs A, B et C

Autrement dit, 7 tons différents.

Et on peut continuer ainsi jusqu’au nombre de couleur que l’on souhaite, multipliant à chaque fois le nombre de tons.

4) Conclusion

Pour finir, Jean-Pierre nous fait ces quelques remarques pratiques:

– On utilise toujours des couleurs additionnées de transparent.

– L’impression lithographique se fait normalement sur papier légèrement humide. Dans ce cas, la pression du râteau a tendance à allonger le papier, ce qui, quand on travaille la litho couleur, ne peut pas arriver. Je travaille donc avec des papiers secs. J’ai alors un premier tirage (ton sombre) qui manque de profondeur, qui est souvent mièvre, pauvre. Souvenez-vous: après le premier passage, je n’ai rien effacé . donc le passage de la deuxième couleur qui vient se superposer à la première comble ce manque.

– Toutes les impressions couleurs demandent un repérage précis. A l’atelier Kasba, nous pratiquons le repérage à l’aiguille. Il a l’avantage notamment de pouvoir utiliser des papiers plus grands que la pierre.

>>> pour découvrir l’article « de fil en aiguille: le reprérage à l’aiguille » cliquez ici

Et voilà, maintenant vous savez tout sur la lithographie couleur « façon Lipit ».

5) Petit bonus

Et voici, comme promis et pour vous récompenser, une petite vidéo:

Article confectionné par Jean-Pierre Lipit et Nicolas Mayné


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De fil en aiguille: le repérage à  l’aiguille

De fil en aiguille: le repérage à l’aiguille

En lithographie comme ailleurs, toutes les impressions couleurs demandent un repérage précis. À l’atelier KASBA, nous pratiquons le repérage à l’aiguille. Il a l’avantage notamment de pouvoir utiliser des papiers plus grands que la pierre.

Découvrez la vidéo en fin d’article.

L’outil du jour:

L’outil utilisé est constitué d’une tige métallique plus ou moins longue sur laquelle coulissent deux curseurs mobiles munis chacun d’une aiguille et d’un écrou de serrage.

En bordure de toutes les pierres, il y a deux trous. Idéalement ceux-ci doivent se situer au bord de l’image ou dans l’image elle-même. Ainsi les trous qui seront percés dans le papier par les aiguilles seront dissimulés.

Préparation avant tirage:

Régler l’écartement des aiguilles en fonction de la position des deux trous sur la pierre.

Sur chaque papier d’impression, repérer la position des futurs trous afin de savoir exactement où placer les aiguilles.

Le repérage:

Une fois les aiguilles enfoncées dans le papier, soulever celui-ci avec une main, tout en tenant la tige métallique de l’autre. Enfin, poser délicatement le papier sur la pierre, en enfonçant les deux aiguilles dans les deux trous…

Et enfin, on imprime!

Remarque: Il est capital qu’une fois le papier posé sur la pierre et guidé par les aiguilles, il ne bouge absolument plus, notamment lorsque vous posez dessus le tympan.

Regardez la vidéo pour voir la manipulation plus en détail:

À gauche le premier état: l’impression en noir et blanc, à droite, le deuxième état, le noir et blanc + une couleur.

Article confectionné par Jean-Pierre Lipit et Nicolas Mayné


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